Il s'agit de 450 mètres de chemin le long d'une palissade en bois de chêne, récupéré après la tempête de décembre 1999.
Avec le temps, la clôture est colonisée par des plantes pionnières1, illustrant ainsi la dynamique végétale. Une collection de bryophytes, lichens, fougères ou encore sédums, évoluent à l'ombre d'arbres de sous bois, érables et cornouillers.
Enfin, en rupture à cette palissade en bois, neuf portails magistraux de trois tonnes chacun donnent leur noblesse aux entrées du Jardin Botanique. Conçus par l'artiste Pascal Convert à partir de dessins d’enfants, ils introduisent une nouvelle dimension artistique. De 80 mm d’épaisseur, ils furent découpés dans des plaques de fonte à l'aide d'un chalumeau piloté par ordinateur.
1 Plante pionnière : plante qui colonise un milieu instable et pauvre.