Technico-scientifique

Laura, responsable accession, multiplication, graineterie.
 

Quelles sont vos missions principales ?
 
   Une part importante de mon travail concerne l’alimentation de nos collections par l’acquisition de nouvelles plantes sous forme de graines. Pour ce faire, je centralise les besoins des responsables de secteurs et je formalise les échanges avec les autres jardins botaniques du monde. Ce réseau permet de pouvoir acquérir et présenter au public une diversité végétale plus grande et mondiale.  Ces échanges de graines se font par le biais de catalogues de graines dits Index Seminum.
 
   Je suis responsable de la parution annuelle du catalogue de graines du Jardin Botanique de Bordeaux.  Pour cela, des sorties sur le terrain sont effectuées afin de récolter les graines. Un gros travail de conditionnement et de nettoyage des graines est ensuite nécessaire, avant qu’elles soient semées ou envoyées.
 
   Par ailleurs, ces sorties dans la nature permettent d’effectuer des inventaires floristiques régionaux qui participent à une meilleure connaissance de notre patrimoine végétal. 
Un partenariat avec le Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique (CBNSA) a été créé, afin d’associer nos compétences et connaissances, pour la préservation et conservation des plantes régionales protégées et ou en voie de disparition.
 
   Une autre partie de mon travail est consacrée à la gestion de la base de données du Jardin Botanique. Cette base récense l’ensemble du patrimoine vivant présent au jardin. C’est d’ailleurs à partir de cette base que sont éditées les étiquettes des plantes visibles aux  visiteurs.
 

Quelle est votre formation ?
 
BEPA horticole : culture sous abris,
Bac Pro : aménagement du paysage,
BTSA : technologie végétal et amélioration des plantes,
Titre Homologué : jardinier botaniste,
Plusieurs formations au cours de ma carrière dans le domaine technique et scientifique.
 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ? 
 
   J’exerce un métier passionnant. Le fait de travailler avec du vivant oblige à avoir une certaine réactivité, un savoir faire. Par ailleurs, le domaine de la botanique est très vaste et nécessite constamment des approfondissements de connaissances ce qui, je trouve, est très enrichissant. C’est gratifiant d’être actrice dans la valorisation du monde des plantes et dans la protection de notre patrimoine régional.
Laura en train d'observer au microscope

Laura en train d'observer au microscope

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