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Le buis commun (Buxus sempervirens)
   Le buis commun, ou buis toujours vert, se trouve sur la majorité du territoire de France métropolitaine. Comme son nom l'indique, ce buis reste constamment vert. En effet, il ne perd pas ses feuilles tous les ans, elles se renouvellent régulièrement. Il est notamment utilisé pour l'art topiaire qui consiste à tailler une plante en lui donnant une forme décorative comme celle d'un animal ou d'une forme géométrique. 
 
   Malheureusement, ce dernier est victime d'un ravageur originaire d'Asie orientale : la pyrale du buis (Cydalima perspectalis). Apparue pour la première fois en Europe en Allemagne (2007), elle s'est vite répandue en France où elle a été signalée tout d'abord en Alsace en 2008. En Aquitaine, elle a été découverte qu'en 2013. En tout, 59 départements français sont touchés par la pyrale du buis. Se propageant rapidement, elle peut néanmoins être décelée par la présence de soies et d'excréments verts caractéristiques. Elle consomme le feuillage des buis ainsi que son écorce. L'infestation est remarquée tardivement puisque la pyrale agresse d'abord l'intérieur de la plante.
 
Buxus sempervirens suite à une attaque par la pyrale du buis (© Hungchaka)
 
   Afin de lutter contre sa prolifération, un programme national a été lancé : "SaveBuxus". Ce dernier est coordonné par Astredhor (Institut technique de l'horticulture) et Plante & Cité (Ingénierie de la nature en ville). La société Koppert est fournisseur de solution de biocontrôle. Au sein de parcs et jardins, ainsi que dans les stations d'expérimentation d'Astredhor et de l'Unité expérimentale Entomologie et Forêt Méditerranéenne de l'Inra Provence-Alpes-Côte-D'azur, des expérimentations sont effectuées depuis 2014.
 
Les travaux de recherche appliquée et d'expérimentation en cours visent à :
  • Mieux connaître le cycle biologique de la pyrale du buis,
  • Rechercher et tester l'utilisations d'agents de lutte entomopathogènes1, de parasitoïdeset de phéromones.
   Le but du programme étant de trouver une solution concrète tout en étant respectueux de l'environnement et de la santé humaine.
 
Pyrale du Buis (© CC BY - SA 2.5)
 
Exemple d'utilisation de parasitoïdes :
   Une solution proposée est l'introduction de micro-guêpes. Ces dernières pondent leurs œufs dans ceux de la pyrale du buis l'empêchant ainsi de se transformer en chenille. Il s'agit ainsi d'un parasitoïde dit oophage.
 
   Face à cette destruction importante, le Jardin Botanique a choisi d'étudier en le cultivant le Buis des Baléares (Buxus balearica syn. Buxus longifolia) qui résiste efficacement et naturellement à la Pyrale.
 
1: parasite d'insectes entrainant leur mort
2 : organisme se développant au sein d'un autre

Source :
 
 
 
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Buis en pot au Jardin Botanique de Bordeaux

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